VILLE-HÔPITAL: MSSanté, l’échange de données santé en toute sécurité

Santé log avril 2016

Appelée de leurs vœux par les professionnels de santé hospitaliers et libéraux depuis de nombreuses années, la communication ville-hôpital, hors les réseaux de soins puis de santé précurseurs et au sens numérique du terme, n'existe encore à ce jour que sous forme parcellaire, souvent locorégionale et, surtout, sans le niveau de cryptage qu’exige la confidentialité des échanges de données de santé. Les expérimentations se sont succédées en matière de standards de messageries sécurisées, mais leur usage ne s'est jamais réellement développé, faute de simplicité d’utilisation. Le simple mail est toujours resté plus rapide et plus facile. Il convenait donc de proposer une messagerie qui associe interopérabilité, sécurité et simplicité pour les professionnels de santé. C'est chose faite depuis 2013 avec la Messagerie Sécurisée de Santé (MSS) développée par l’Asip Santé, mais l’enjeu est aujourd’hui le déploiement de ce dispositif au niveau national. Présentation et retour d’expérience.

       

Uber se positionne sur le secteur de la santé en intégrant la plateforme MonDocteur.fr

PARIS, 29 avril 2016 (TICsanté) 

- L'entreprise californienne Uber a annoncé le 28 avril son association avec la plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne MonDocteur.fr pour y intégrer une fonctionnalité de commande de véhicule afin de transporter le patient chez son praticien

    

« Big bang à l'hôpital avec des regroupements massifs »

Mediscoop du 29/04/16

 

Libération se penche sur « le décret qui donne naissance aux Groupements hospitaliers de territoire. Une petite révolution : la France va passer de 1 100 établissements de santé à près de 200 groupements d'hôpitaux ».
Eric Favereau observe que ce « décret sur les Groupements hospitaliers de territoire (GHT), issu de la loi santé de Marisol Touraine, publié [aujourd’hui] au Journal officiel […] peut à terme modifier très fortement le paysage hospitalier français ».
Le journaliste cite la ministre de la Santé, qui déclare qu’« on entre dans une nouvelle phase de la vie hospitalière. Les hôpitaux se sont construits bien souvent comme des structures, certes de référence mais tournées sur eux-mêmes. Là, s’impose l’idée d’une responsabilité vis-à-vis de l’extérieur ».

         

Rambouillet : le coup de fouet de Patrick Pelloux aux employés de l’hôpital

ma ville le 30 avril 2016

Rambouillet, jeudi soir. Le célèbre médecin urgentiste Patrick Pelloux a participé à une réunion publique organisée par le collectif de défense et de développement de l’hôpital de Rambouillet, inquiet du projet de regroupement avec celui du Chesnay. (LP/JB.)

 

 

Le regroupement avec Le Chesnay est en marche Le plan GHT (groupement hospitalier de territoire) issu de la loi Santé prévoit de regrouper l’hôpital de Rambouillet dans un pôle autour de l’hôpital Mignot du Chesnay, d’ici le mois de juillet. Le groupement comprendra également à terme la clinique privée de Trappes. Cette mesure réduirait le budget de l’établissement de Rambouillet ainsi que les services médicaux dispensés dans l’établissement. Plusieurs activités ont déjà été supprimées (chirurgies ophtalmologique et urologique, auto dialyse, mammographie et Doppler). Une pétition à destination de l’Agence régionale de santé de l’Ile-de-France, hostile à ce projet, a recueilli près de 2 000 signatures.

 

        

« La prime sur objectifs des médecins en hausse de 7% en 2015 »

  Mediscoop  du 22/04/16

 

 

Le Monde constate que « la prime versée aux médecins au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique a continué d’augmenter en 2015 pour s’établir à «4 514 € en moyenne», s’est félicité [hier] le patron de l’Assurance-maladie, Nicolas Revel, dans une interview au Quotidien du médecin ».

        

« Hôpitaux de Paris, les à-côtés de certains médecins »

Mediscoop  du 22/04/16

Pierre Bienvault remarque dans La Croix qu’« au sein des hôpitaux de Paris, certains médecins exercent des activités extérieures, dans l’industrie pharmaceutique mais aussi, par exemple, à la SNCF. Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP, avance avec prudence sur ce dossier, conscient que ces avantages sont parfois un moyen de maintenir les médecins à l’hôpital public ».
Le journaliste revient sur une « affaire » : « La scène se passe le 16 avril 2015 au Sénat. Une commission d’enquête sur le coût de la pollution auditionne un pneumologue réputé de l’AP-HP. Interrogé sous serment, le médecin est catégorique. «Je n’ai aucun lien d’intérêt avec les acteurs économiques» du secteur, affirme-t-il ».
« Un mensonge pur et simple. Le 16 mars dernier, Libération révèle que le pneumologue travaille comme médecin-conseil pour le groupe pétrolier Total », note Pierre Bienvault.
Jean-François Husson, sénateur (Les Républicains) de Meurthe-et-Moselle, déclare : « Nous avons été choqués et nous avons convoqué ce médecin pour avoir des explications ». Pierre Bienvault observe que « le pneumologue explique alors que ses conseils pour Total lui rapportent entre 50 000 et 60 000 € par an. Le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch assure, lui, aux sénateurs qu’il ignorait tout de cette collaboration, source d’un possible conflit d’intérêts ».

        source newsletter FHF home avril 2016

Coopération internationale

LA QUALITÉ DES SOINS ET LA SÉCURITÉ DES PATIENTS

Publié le 04 avril 2016

Le Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone (SIDIIEF) rend publique une analyse des enjeux relatifs aux impacts de la « non-qualité » dans les services de santé.

 

  Ce mémoire intitulé « La qualité des soins et la sécurité des patients : une priorité mondiale » est disponible sur le site web du SIDIIEF.
 
A l’issue du congrès mondial triennal de 2012, le SIDIIEF a retenu comme enjeu prioritaire celui de la qualité des soins et de la sécurité des patients, qui se révèle un enjeu universel par ses impacts sociaux, politiques et économiques. Du point de vue strictement infirmier, cet enjeu touche le cœur même de la pratique professionnelle

Plus d’information: https://www.sidiief.org/qualite-des-soins-et-securite-des-patients/.

         « Comment faire face aux erreurs médicales »


 Mediscoop du 11/04/016


Marc Payet remarque  dans Le Parisien : « Comment les patients doivent-ils s'y prendre concrètement pour faire valoir leurs droits s'ils soupçonnent une erreur médicale ? Dans « Le Livre noir de la médecine » [Ed. Albin Michel], le Dr Dominique-Michel Courtois, responsable d'une association d'aide aux victimes d'erreurs médicales, et son fils, Philippe Courtois, avocat spécialisé dans le droit de la santé, donnent des clés aux lecteurs ».

  

Les établissements de santé pris pour cible dans une campagne d’attaque informatique sophistiquée de grande envergure

Source SIH

Les semaines passent, les menaces informatiques se ressemblent mais elles se spécialisent. Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le domaine des attaques informatiques des établissements de santé. En effet, depuis plusieurs jours un nouveau mal frappe les SIH.

les pirates  passent à la vitesse supérieure. Aujourd’hui, ils s’attaquent directement aux serveurs informatiques des établissements de santé, et ce, sans intervention humaine

Désormais, une nouvelle variante est utilisée pour attaquer spécifiquement les établissements de santé. Nommé « SamSam » par ces concepteurs, il s’agît là encore d’un malware qui cherche à crypter les données informatiques et à exiger une rançon.

En prenant directement pour cible les serveurs informatiques et non plus les postes client, la propagation du virus au sein du SIH s’accélère considérablement. De plus, en cryptant les fichiers présents sur le serveur, le blocage complet de l’établissement se produit beaucoup plus rapidement.

FORUM
Nous avons lancé un groupe de discussion sur LinkedIn : Système d'Information Hospitalier - SIH Témoignages. N'hésitez pas à nous rejoindre et à faire part de vos expériences. Pour en savoir plus : cardine@sih-solutions.com

 

Sauver des vies en temps de crise : le difficile quotidien des infirmiers

par Simon Gouin, Sophie Chapelle 4 avril 2016

Les infirmiers aspirent à soigner leurs patients avec cohérence et intelligence, à les accompagner, à les écouter, à sauver des vies. Dans l’hôpital du XXIe siècle, ils font pourtant face aux exigences aberrantes des méthodes de gestion, qui demandent de faire toujours plus et toujours mieux avec des moyens en constante diminution. A l’écoute du malade se substitue ainsi la rationalisation des pratiques, au prix du bien-être des patients, de la santé et de l’estime de soi chez les personnels. Des infirmières témoignent de leurs conditions de travail, de leurs doutes, mais aussi de leurs aspirations pour un véritable service public de la santé.

       

Le gouvernement dément vouloir supprimer 16.000 lits d'hôpital en trois ans

Le ministère de la Santé a démenti ce 30 mars vouloir supprimer 16.000 lits dans les hôpitaux français en trois ans, en réaction à un article du Figaro publié le même jour. Celui-ci se référait à un "document interne" de la Direction générale de l'offre de soin qui évoquait également de futures suppressions d'effectifs.

Dans un article publié le 30 mars, le Figaro indique qu'un "kit de déploiement" à usage interne prévoit des "adaptations capacitaires" concernant 570 services hospitaliers en France. Ce qui revient, selon le quotidien, à exiger la fermeture de "15.960 lits" sur le territoire, soit "10% des lits en chirurgie et médecine actuellement disponibles". Le journal publie une carte de France détaillant ces suppressions de lits, citant des documents internes à la Direction générale de l'offre de soins.

                     

Hospitaliers et libéraux : faire progresser les savoirs, mieux coordonner les soins

CHU Amiens-Picardie - mercredi 30 mars 2016.

---

Echanger autour des dernières connaissances en matière d'antisepsie, d'intervention d'urgence, améliorer le parcours de soins entre le domicile et l'hôpital d'un malade souffrant d'infection pulmonaire... Invités par le CHU et la Faculté de médecine d'Amiens, une centaine de spécialistes hospitaliers et de ville, de généralistes, d'étudiants en médecine et pharmacie et de soignants se retrouveront jeudi 21 avril à l’occasion de la 12ème réunion régionale de Thérapeutique.

          

CHU-FHU : recherche coordonnée porteuse de progrès médical et de dynamique économique

Réseau CHU - vendredi 01 avril 2016.

---

HUGO, le groupement de coopération sanitaire « Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest » vient de publier une cartographie des 48 DHU-FHU ayant satisfait aux exigeants critères de labellisation définis par les CHU, les Universités et AVIESAN. En donnant plus de lisibilité aux équipes les plus porteuses de progrès médical, HUGO fait œuvre utile de pédagogie, dans ce travail conduit à la demande de la Conférence des Directeurs Généraux de CHU. Cette initiative contribue à lever une partie du voile de la complexité qui recouvre le monde de la recherche publique en santé. Explications de Cécile Jaglin-Grimonprez, Déléguée générale GCS HUGO.

              

J-1 : Appel à communication / Call for abstract

                             

jOURNÉE INTERNATIONALE DES INSTITUTS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES

Mercredi 6 avril 2016

ICM

Institut du Cerveau et de la Moelle épinière

Hôpital Universitaire Pitié-Salpêtrière

47-83 Boulevard de l'Hôpital

Le programme détaillé de cet évènement est désormais disponible en téléchargement.

Si cela n’est pas déjà fait, nous vous invitons à vous inscrire via le formulaire d’inscription en ligne.

 

           

Hôpitaux de Paris : la réforme du temps de travail définitivement validée »

Médiscoop du 7/04/16

Les Echos note  que « l'heure du «retour au réglementaire» a sonné pour les 75.000 agents non médecins de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Autrement dit, dès ce vendredi 1er avril, les jours de congés non prévus par la loi sont supprimés, qu'ils aient été octroyés pour la fête des mères, pour une médaille ou bien au titre du forfait protocole ».
Le journal indique que « c'est la première étape de la réforme du temps de travail portée par le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, et définitivement validée mercredi soir ».
Les Echos observe en effet que « la CFDT a apposé sa signature au bas du document au cours du comité technique d'établissement. […] Martin Hirsch n'avait pas besoin de l'aval des partenaires sociaux pour modifier l'accord 35 heures de 2002, mais il jouait sa réputation de négociateur et de réformateur ».
Le quotidien ajoute que la direction de l’AP-HP « a promis l'ouverture de négociations sur une deuxième vague de pérennisation des emplois précaires. La direction a notamment mis en avant la réalisation cette année d'un premier accord de «déprécarisation»