Suspendu il y a un an pour des « raisons de
procédure », le procès pénal du Mediator pour « tromperie aggravée »
reprend le 21 mai au tribunal correctionnel de Nanterre.
Commercialisé de 1976 à 2009 en France par les
laboratoires Servier, ce médicament présenté comme antidiabétique mais
surtout prescrit comme coupe-faim, pourrait entraîner la mort de 220 à
300 personnes à court terme et de 1 300 à 1 800 personnes à long terme,
selon un rapport d'experts publié le 12 avril dernier.
Le scandale a été révélé en 2010 par la pneumologue Irène Frachon dans un livre Mediator : combien de morts ? (éd. Dialogues, 15,90 €).