Hôpital en France : au bord de l’implosion
Par Bernard Kron.
Les concours favorisaient un élitisme nécessaire à la qualité pour une grande médecine française, mais celle-ci était trop rebelle et les politiques, en « coupant les têtes », ont pesé lourdement sur cette qualité que les autres pays nous enviaient.
Les,ordonnances juppé de 1995/96, les mises aux normes , les lois de 2002, les 35 heures, la réduction du temps de travail, ont boulerversé l'organistion hospitalière il
faudrait créer 45 000 postes hospitaliers ou fermer plus de 50 000 lits.
Le surcoût des récupérations du Temps de Travail (RTT) est estimé à 3,5
milliards d’euros. Malheureusement l’hôpital sur-administré n’est plus
vraiment géré, il est devenu un navire incontrôlable, promis à un
naufrage.
En 2002, l’Internat a subi le même sort que l’Externat. Il est
remplacé par un simple cursus (ECN) qui reçoit 100% des étudiants en fin
de cycle.Les concours favorisaient un élitisme nécessaire à la qualité pour une grande médecine française, mais celle-ci était trop rebelle et les politiques, en « coupant les têtes », ont pesé lourdement sur cette qualité que les autres pays nous enviaient.