La
ministre des Affaires sociales, redoutant de se faire éclipser sur le
dossier, a torpillé la nomination de cette forte personnalité en tant
que haut-commissaire.
Il s’agissait du projet phare de la rentrée : lancer la «stratégie nationale de santé».
On allait voir ce que l’on allait voir, avec les prémices d’un tout
nouveau paysage sanitaire, concentré autour du patient et non plus
autour des structures. Avec en chef d’orchestre Claude Evin, ancien
ministre de la Santé, qui aurait été nommé haut-commissaire chargé de
cette nouvelle politique.