FIN de VIE: Le Comité d’éthique choisit la réserve
« Selon
quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade
conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être
accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa
vie ? », est l’une des questions posées par le Président de la
République au Comité consultatif national d’éthique, à la suite de la
remise, à la fin de l’année 2012, du rapport de la Commission de
réflexion sur la fin de vie en France. Le nouvel avis du Comité
d’éthique, « Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir »
n’est pas parvenu à présenter l’expression d’une réflexion et de
propositions unanimement partagées par ses membres, il n’abolit pas la
frontière entre « laisser mourir » et « faire mourir » et propose la
tenue d‘un débat public.