Mediscoop du 15/01/16
Le journaliste observe ainsi qu’« il y a comme un sinistre jeu de balancier qui se déroule ces jours-ci à l’Hôpital européen Georges-Pompidou. […] Après «c’est la faute de la directrice», c’est désormais le tour de «c’est la faute à un médecin» ».
« Rumeurs, mails douteux, manipulations, c’est comme si tout remontait. On aurait pu croire qu’après ce drame, il y aurait eu un peu de retenue de la part des différents acteurs. Surtout, alors que cet établissement avait été secoué par différentes crises liées aux conditions de sa naissance - conglomérat de trois hôpitaux où les mandarins de l’époque ont cherché avant tout à maintenir leur territoire -, la nouvelle génération de médecins semble s’engluer, elle aussi, dans des attitudes d’un autre temps », remarque Eric Favereau.
Le journaliste relève qu’« en dépit de règles apparemment transparentes, avec des appels d’offres ouverts à tous, les nominations des chefs des grands services parisiens se font dans une forte opacité, entre réseaux et influences ».